Pour une institution financière, les risques de pertes ne se limitent pas aux expositions liées à l’évolution des marchés, telles que les risques de change ou de crédit.
Les risques encourus par les établissements bancaires s’étendent à d’autres types de dangers qui sont restés longtemps méconnus par le grand public.
L’augmentation croissante des volumes, des intervenants, ainsi que la complexification des opérations et des produits existants amènent les banques à anticiper et se prémunir des pertes pour causes non purement financières.
Avec Bale II, le risque opérationnel est défini comme “la perte potentielle résultant de la défaillance ou de l’inadéquation des process internes, des ressources, des systèmes, ou d’évenements extérieurs”. Les banques sont tenues d’allouer une partie de leur fonds propres pour mitiger ce risque.
Ces pertes pouvant atteindre des montant très élevés, les établissements financiers français ont constamment fait évoluer les outils et services permettant de réduire ce risque, en particulier depuis l’affaire Kerviel.
En effet, en plus des pertes purement financières, les pertes opérationnelles peuvent avoir un impact immédiat et important :
- perte d’image d’une entreprise.
- impact financier sur la clientèle de l’entreprise
- sanction pénale
- sanction règlementaire